L’IPAR organise du 5 au 22 novembre 2019 une formation sur l’évaluation de la contamination fécale par différentes voies environnementales à Dakar (Sénégal) à l’aide de l’outil SaniPath, en collaboration avec ses partenaires membres du consortium (CRES, SpeakUp Africa, Niyel), Emory University et l’Institut Pasteur de Dakar.
Le projet West African Sanitation Policy Advocacy Activator (WASPAA) financé par la fondation Bill & Melinda Gates et regroupant l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES), Speak up Arica (SUA) et Niyel en collaboration avec l’équipe SaniPath de l’Université d’Emory et l’Institut Pasteur de Dakar, organise un atelier de formation en évaluation rapide de la santé sur la contamination fécale par différentes voies environnementales à Dakar à l’aide de l’outil d’évaluation de l’exposition SaniPath dans les communes de Médina Gounass, Wakhinane Nimzatt, Djiddah Thiaroye Kao et Rufisque Est.
Cette session qui se tient du 5 au 22 novembre 2019, allie formation théorique, enquêtes de terrain, ciblage des zones à risques, collecte d’échantillons et traitement en laboratoire, a regroupé une vingtaine d’acteurs provenant, outre les structures du consortium, de l’UCAD/ISE, de l’ONAS, du Ministère de la santé et de l’action social, des représentants des Mairies ciblées (Wakhinane Nimzatt, Medina Gounass, Rufisque ouest et Djiddah Thiaroye Kao)
L’objectif de cette formation est de cerner les voies et moyens de contamination fécale, à travers l’analyse des eaux (usées, surface, latrine, vidange, baignade, boisson, inondation), les produits alimentaires et l’analyse des sols.
Concrètement, elle permettra :
d’identifier et analyser les voies d’exposition fécales favorisant plus de risque à la contamination fécale (eau de boisson, les toilettes publiques, l’eau des égouts) dans les communes de Médina Gounass, Wakhinane Nimzatt, Djiddah Thiaroye Kao et Rufisque Est ;
d’identifier les incidences en santé publique résultant d’une mauvaise gestion des boues de vidange dans les quartiers ;
de recueillir les informations sur l’hygiène, l’assainissement et la santé auprès des ménages, des écoles et des communautés ;
et enfin identifier les communes à forte prévalence diarrhéique.