L’initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) a été suscitée par des spécialistes de l’agriculture et du monde rural qui appuyaient déjà les organisations paysannes et qui étaient intéressés par la création d’espaces permanents de réflexion prospective et stratégique.
Cette initiative a été formalisée en 2005 par quatre institutions, deux publiques (DAPS et ISRA) et deux privées (CNCR et ENDA GRAF).
Un protocole d’accord unit les initiateurs de l’IPAR. En août 2008, une assemblée générale constitutive a permis de faire évoluer l’IPAR à une association d’utilité publique, constituée de personnes physiques, pour garantir son autonomie d’action. Elle a adopté les statuts et le règlement intérieur et défini les organes de gouvernance de l’association.
Elle est désormais reconnue par les autorités compétentes, sous le récépissé n°13615/MINT/DAGAT/DEL/AS. Le personnel du Secrétariat exécutif de l’IPAR est constitué d’une équipe pluridisciplinaire composée de sociologues, d’économistes et d’agronomes, appuyés par les experts du Comité scientifique et les membres du Conseil d’Administration.
Longtemps confinée à de la recherche sur des problématiques liées au développement agricole et rural, l’IPAR s’est muée depuis quelques années, en un organisme de recherche, un Think tank qui élargit ses domaines de compétences vers des questions émergentes, notamment la souveraineté alimentaire, le genre, l’intelligence Artificielle, etc., et étale sa zone d’intervention couvre, désormais, toute l’Afrique de l’Ouest.
Bien qu’ayant son siège à Dakar, au Sénégal, l’IPAR a ouvert une antenne en Mauritanie et une autre dans le département de Podor (Nord du Sénégal) couvrant cette collectivité territoriale et la Vallée du fleuve Sénégal, avec des équipes dédiées.