Jeudi de la recherche : Impact environnemental des producteurs horticoles dans la région des Niayes au Sénégal : Évaluation des émissions de gaz à effet de serre des systèmes de production solaires et non solaires

IFPRI, ISRA-BAME, IPAR, AKADEMIYA2063, WASCAL-UCAD-, LARES- UGB, UADB, ABC et ILRI ont le plaisir de vous inviter à leur séminaire ‘’les jeudis de la RECHERCHE’’ sur le thème : « Impact environnemental des producteurs horticoles dans la région des Niayes au Sénégal : Évaluation des émissions de gaz à effet de serre des systèmes de production solaires et non solaires  » qui aura lieu Jeudi 13 juin 2024 de 12 :15 à 13 :45

Résumé

Cette étude examine l’impact environnemental d’un échantillon de producteurs horticoles dans la zone des Niayes au Sénégal. Elle se concentre sur l’évaluation comparative des émissions de gaz à effet de serre (GES) des producteurs utilisant des systèmes solaires et non solaires pour leurs besoins d’irrigation, notamment d’exhaure et d’arrosage. Les données utilisées proviennent d’une enquête menée auprès de 804 producteurs couvrant 1550 parcelles dans le cadre du projet « Transition énergétique pour l’autonomisation économique des femmes à travers la chaîne de valeur horticole dans un contexte post-Covid en Guinée et au Sénégal » mené par l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR). Les émissions en kg eqCO2 par kg produit de huit cultures horticoles sont évaluées pour comprendre l’impact environnemental lié à leurs pratiques de fertilisation et d’usage énergétique.
Les résultats montrent que les émissions de GES sont principalement liées à la fertilisation et aux résidus de récolte, plutôt qu’à la consommation d’énergie. Les petites exploitations présentent des niveaux d’émissions plus élevés. Les variations régionales soulignent l’importance de facteurs spécifiques à chaque zone de production influençant les niveaux d’émissions. La culture du piment est associée à des émissions élevées en raison de ses faibles rendements.
L’étude révèle également que l’utilisation de l’énergie solaire est associée à des émissions moindres relativement aux systèmes non solaires, bien que cette différence soit principalement due aux pratiques de fertilisation plutôt qu’à la consommation énergétique. Un constat suggérant que les producteurs solaires pourraient être plus productifs ou plus sensibilisés à des pratiques agricoles durables.
Ces résultats soulignent que pour réduire les émissions de GES dans la chaîne de valeur horticole, il est essentiel de se concentrer sur l’amélioration des pratiques de fertilisation. L’intégration de l’énergie solaire offre des avantages économiques et environnementaux, mais elle doit être envisagée dans une approche globale de durabilité de l’ensemble des pratiques agricoles.

Animateur

Lien de participation

Heure : 13 juin 2024 12:30 Temps universel coordonné
Lien Zoom Réunion : https://us06web.zoom.us/j/89141041396?pwd=SZckbaL6Xi26q1D3M9yLNwouIv8J3x.1
ID de réunion : 891 4104 1396
Code secret : 404950