Think tank sur les politiques publiques dans le secteur agricole et rural en Afrique de l’Ouest

Accueil / Que faisons-nous ? / Recherche / Transformation structurelle de l’agriculture / JAES 2023 : la DyTAEL de Bignona fixe le cap à 2036 pour une transition (...)

JAES 2023 : la DyTAEL de Bignona fixe le cap à 2036 pour une transition agroécologique complète dans le département

Publié le 9 février 2023

La DyTAEL de Bignona est décidé à faire de sa circonscription, un département agroécologique, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, à l’horizon 2036. Le pari est ambitieux mais pas impossible aux yeux de ses acteurs qui, au sortir des deux jours de formation et de réflexion autour de la « territorialisation de l’agroécologie », se sont engagés à faire de leur mieux pour la concrétisation de cet objectif.

Pour favoriser cette transition agroécologique qui permettra de libérer le potentiel agricole et alimentaire de Bignona, les membres de la DyTAEL appellent à renforcer les exploitations familiales, ces unités socioéconomiques construites autour des ménages et qui sont les principaux leviers de la production agricole au Sénégal.
« On minimise le potentiel des exploitations familiales, à force de se focaliser sur leur taille » a fait remarquer M. Abdou Aziz Badji SG FONGS. « Elles sont certes petites par la taille mais grandes par le niveau de leur contribution à la production agricole au Sénégal » a-t-il soutenu.

Cri du cœur pour la valorisation du potentiel agricole du département

Le département de Bignona jouit de conditions pluviométriques relativement favorables et de sols variés propices à une production agricole importante et diversifiée (céréales, fruits, légumes, légumineuses, tubercules, etc.). Pour sensibiliser sur cet énorme potentiel agricole du département, la DyTAEL a profité des journées décentralisées de Bignona initiées dans le cadre de la quatrième édition des journées de l’agroécologie au Sénégal (JAES) pour organiser une exposition de produits issus des terroirs. L’idée était de mettre en exergue les richesses agricoles de la Casamance et les nombreuses possibilités de valorisation de ces produits.
L’occasion a été saisie par les acteurs des filières fruits et légumes pour lancer un vibrant cri du cœur, en direction des autorités nationales et locales. Evelyne Chantal Sidibé, femme transformatrice, appelle à « une politique de l’Etat pour doter le département et la Casamance, de manière générale, d’unités de transformation modernes ». La transformation des produits agricoles améliore leur compétitivité sur le marché. Elle génère de la valeur ajoutée et constitue un levier important du développement territorial.

Galerie photos