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ndarinfo.com - ACCÈS AU FONCIER RURAL : les femmes du WALO ne veulent plus de « miettes » (vidéo)

Publié le 5 février 2020

Dans le cadre de son projet de recherche-action « Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par une amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal », l’Initiative Prospective agricole et rurale (IPAR) a mobilisé, ce matin, les productrices de la Commune de Ross-Béthio autour d’un atelier d’échanges sur la problématique.

Il faut rappeler que les premières démarches du programme avaient mis en évidence des opportunités de changement en faveur de solutions plus équitables et durables en matière d’accès et de contrôle des femmes sur le foncier.

Une stratégie de vulgarisation des enjeux cruciaux et des bonnes pratiques a été mise en place et la rencontre de Ross-Béthio est une occasion pour les parties prenantes de se pencher sur les outils sur la gouvernance et les moyens d’instaurer un accès sécurisé des femmes.

Aujourd’hui, malgré les efforts consentis dans la prise en charge des femmes dans la gouvernance foncière, beaucoup de défis sont à relever.

« Les femmes n’ont pas accès aux commissions domaniales », a déploré Mme TANDIANG Oumou Khayri COULIBALY, coordonnatrice du projet. « Nous voulons que la participation des femmes soit effective et pas numérique », a-t-elle dit en marge de la rencontre. Un plaidoyer approuvé et soutenu par le premier adjoint au maire de Ross-Béthio Mbacké DIARRA.

Dans l’implication aux aménagements agricoles, l’IPAR et la SAED travaillent en parfaite synergie. La seconde phase du Projet de Promotion des Partenariats rizicoles dans le Delta du fleuve Sénégal (3prd) géré par l’agence agricole du Nord a consacré 30% d’intégration des femmes, a renseigné Mme NDOYE, l’ingénieure déléguée dans cette zone. Une avancée fortement saluée par les agricultrices.

« Nous ne voulons pas que ce taux constitue un plafond. Nous voulons qu’il soit un seuil », a toutefois signalé Mme TANDIANG. « Elles devraient avoir la possibilité de partager les 70% qui reste avec les hommes », a ajouté la sociologue.