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GOUVERNANCE RESPONSABLE DES REGIMES FONCIERS DANS LE BASSIN DU FLEUVE SENEGAL : LES DIRECTIVES VOLONTAIRES SOUS EVALUATION A DAKAR

Publié le 31 mai 2016

Dans le cadre du bilan du projet « Dissémination des directives volontaires », un atelier régional sur la gouvernance responsable des régimes fonciers dans le bassin du Sénégal s’est ouvert hier, lundi 30 mai, à Dakar.

Cette rencontre de trois jours initiée par l’Initiative prospective agricole et rurale, en partenariat avec la FAO, le FIDA avec l’appui du gouvernement fédéral d’Allemagne, est une occasion pour les participants sénégalais, maliens, mauritaniens et gambiens d’échanger sur les enjeux de la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve du Sénégal.

« Nous avons pour objectif de faire le bilan avec l’appui du FIDA dans la mis en œuvre du projet des directives volontaires dans quatre pays, en Gambie, en Mauritanie, au Mali et au Sénégal. Car pendant ces deux années et demi on eu à accompagner les parlementaires, les journalistes, la société civile, les organisations paysannes pour s’approprier les directives volontaires », a souligné Cheikh Oumar Ba. Il se prononçait hier, lundi 30 mai, à Dakar en marge du lancement de l’atelier régional sur la gouvernance responsable des régimes fonciers dans le bassin du fleuve Sénégal.

Pour le directeur exécutif de l’IPAR, parler « des directives volontaires pour une gouvernance foncière responsable », c’est ne pas vouloir que la terre soit « une source de conflit », mais qu’il puisse y avoir « une gestion partagée des ressources, une concertation des acteurs autour de l’essentiel et une utilisation des ressources en pensant aussi aux générations à venir ».

Pour sa part, Cheikh Guèye, chargé de programme, lisant l’allocution de Vincent Martin, représentant de la FAO au Sénégal, ledit atelier a pour principal objectif de « partager, de permettre l’appropriation des directives volontaires par les acteurs et d’échanger sur les enjeux de la gouvernance foncière dans le bassin du fleuve Sénégal », mais également de lacer officiellement le nouveau projet « Une gouvernance foncière améliorée pour une prospérité partagée dans le bassin du fleuve Sénégal » exécuté par l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) au Mali, en Mauritanie et au Sénégal. Le représentant de la FAO estime que « la gouvernance foncière influence la façon dont sont utilisées et mises en valeur les ressources naturelles les plus précieuses, en l’occurrence la terre, les forêts, les pêches et les eaux » qui sont d’ailleurs assez souvent sources de conflits.

Quand à Maurice J. Durand, Expert de la FAO, rappelant la dimension holistique des directives volontaires, s’est réjoui qu’elles soient devenues un document incontournable avec des « perspectives intéressantes de les intégrer dans les politiques des différents pays », constituant ainsi une source de bonne gouvernance foncière.

Le Sud Quotidien - Chérif Faye