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Cheikh Oumar Ba, Directeur De L’ipar Sur La Sécurité Alimentaire et Les Droits Humains : « L’accès A Une Terre Sécurisée Est Un Préalable… »

Publié le 15 février 2016

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La 10e édition des Fenêtres sur l’agriculture s’est tenue hier, jeudi 14 avril, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR). Abordé sur le thème « Comment améliorer la sécurité alimentaire au Sénégal en utilisant une approche basée sur les droits de l’homme », cette rencontre a permis de lister un certain nombre de préalables. Cheikh Oumar Ba, Directeur exécutif de l’IPAR, a évoqué l’importance de accès à une terre sécurisée

La 10e édition des fenêtres sur l’agriculture a été une occasion pour les acteurs, hier jeudi 14 avril, à Dakar, au centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), de se pencher sur le thème « Comment améliorer la sécurité alimentaire au Sénégal en utilisant une approche basée sur les droits de l’homme ». Cette rencontre organisée conjointement par la FAO et l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) a permis aux différents acteurs et experts d’échanger et de dégager des pistes de réflexion. Un certain nombre de préalables est tout de même évoqué par les experts comme étant nécessaires et indispensables quant à l’atteinte du droit à l’alimentation. Cheikh Oumar Ba, Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) est de ceux-ci. Il estime que pour cette question du droit à l’alimentation, il y a des conditions et des préalables qui s’ils ne sont pas réunis, il ne sera pas possible de l’atteindre. Il donne l’exemple de l’accès de la terre qui est, à son avis, un élément indispensable.

« Une chose est de consacrer des droits, une autre est de s’assurer que les conditions sont réunies, quand on sait qu’un mécanisme qui permet d’atteindre ce droit est l’accès à la terre. Aujourd’hui, on connait les problèmes qu’il y a par rapport à l’accès à une terre sécurisée », a-t-il signalé en rappelant le processus de réforme foncière engagé par l’Etat du Sénégal. Le sociologue rural a, par ailleurs, évoqué les impacts des changements climatiques avec la nécessité de récupérer les terres salées comme suggérée par le président de la République, Macky Sall, lors de la rentrée solennelle de l’Académie nationale des Sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).

« Cette question se pose au moment où les changements climatiques, en particulier la variation des cycles pluviométriques se traduit par des sècheresses ou une accentuation de la dégradation des ressources. Récemment, avec l’académie des sciences, le président de la République a parlé de la nécessité de récupérer les terres salées. Voilà des questions qu’il faudra régler avant de parler du droit à l’alimentation », a souligné Cheikh Oumar Ba. Un panel d’experts composé de Simon Blondeau, de la FAO à Rome, Seydou Ndiaye, du Réseau africain pour le Droit à l’alimentation (RAPDA), Zacharia Sambakhé, Chargé des projets à Action Aid et Yoro Thioye, du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Source ; http://www.sudonline.sn/l-acces-a-une-terre-securisee-est-un-prealable_a_29427.html