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NE LAISSER PERSONNE POUR COMPTE : l’expérience du Sénégal dans la prise en compte des personnes vulnérables

Publié le 10 août 2018

[fr] Cette année, le Sénégal, à l’instar d’une trentaine de pays du système des Nations Unies, a présenté sa première revue nationale volontaire (RNV). Parmi les thématiques qu’aborde cette RNV, figure en bonne place l’épineuse question de la matérialisation du concept de ne « laisser personne pour compte ». 
Ce document a été présenté par l’IPAR au Forum de haut niveau de suivi des ODD tenu à New York, en juillet 2018.

A travers la Résolution des Nations Unies (A/RES/70/1) de Septembre 2015 consacrant l’adoption des Objectifs de développement durable (ODD), la communauté internationale s’est engagée « à éliminer la pauvreté et la faim partout dans le monde d’ici à 2030 ; à combattre les inégalités qui existent dans les pays et d’un pays à l’autre ; à édifier des sociétés pacifiques et justes, où chacun a sa place ; à protéger les droits de l’homme et à favoriser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles ; à protéger durablement la planète et ses ressources naturelles1 . » De même, les dirigeants du monde se sont engagés à créer les conditions d’une croissance soutenue et inclusive dans le respect du travail décent et en tenant compte des capacités de chaque pays. L’un des principes fondateurs de cette résolution de l’ONU est de ne « laisser personne pour compte » (Leave No One Behind) dans cette quête collective, en visant prioritairement les plus démunis.

Le Forum politique de haut niveau (FPHN) est chargé, à l’échelle mondiale, de la supervision des mécanismes de suivi et d’examen de la mise en œuvre des ODD. Ce suivi est effectué en étroite collaboration avec l’Assemblée générale, le Conseil économique et social et d’autres instances et organes mandatés à cet effet. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les processus des revues annuelles volontaires mettant en exergue, chaque année, les Etats qui souhaitent partager l’état d’avancement de leur pays, les succès et bonnes pratiques enregistrés ainsi que les défis qui amoindrissent la portée des résultats.

Cette année, le Sénégal, à l’instar d’une trentaine de pays du système des Nations Unies, va présenter sa première revue nationale volontaire (RNV). Parmi les thématiques qu’aborde cette RNV, figure en bonne place l’épineuse question de la matérialisation du concept de ne « laisser personne pour compte ». Les programmes de protection sociale comme le Programme national des bourses de sécurité familiale (PNBSF) et la Couverture maladie universelle (CMU) ainsi que les programmes d’équité territoriale tels que le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) sont des exemples d’intervention visant à soulager les personnes les plus défavorisées.

Afin d’alimenter la RNV, IPAR a souhaité documenter trois études de cas ciblant ces programmes en faisant ressortir trois éléments essentiels : les catégories sociales, économiques, culturelles qui sont laissées pour compte ; les interventions du programme qui sont mises en œuvre pour sortir ces personnes vulnérables de cette situation de précarité ; les effets des interventions.

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NE LAISSER PERSONNE POUR COMPTE : L’expérience du Sénégal dans la prise en compte des personnes vulnérables

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