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Policy Brief N°4/2015 - Améliorer la gouvernance forestière au Sénégal : enjeux actuels et perspectives

Publié le 10 décembre 2015

Les réflexions concertées qui sont développées dans le cadre de la Commission Nationale de Réforme Foncière offrent l’opportunité de mener des discussions approfondies sur les défis à relever pour améliorer la gouvernance forestière.

La présente évaluation préliminaire et des réflexions adjacentes permettent de développer une série de recommandations à l’attention des parties prenantes de la gouvernance forestière au Sénégal, notamment le Gouvernement central, les collectivités locales, les communautés rurales, les organisations communautaires, les ONGs et les groupes de pression. Il s’agit de : • Développer au sein de la CNRF une réflexion sur les conditions d’amélioration de la gouvernance, notamment la sécurisation et la reconnaissance des droits fonciers des communautés locales ; • identifier des leviers pouvant favoriser l’exercice par les collectivités locales de leur pouvoir de gestion sur les espaces forestiers qui sont situés sur leur territoire. Un tel renforcement du système de gestion décentralisée des ressources forestières devra aller de pair avec l’adoption de mesures de reddition des comptes qui constituent un gage de transparence ; • instaurer une réglementation sur le volume de charbon de bois à exploiter sur la base des possibilités offertes par les forêts aménagées ; • renforcer l’institutionnalisation des mécanismes permettant aux comités villageois et inter- villageois de tirer réellement profit des avantages de l’aménagement participatif des forêts (ressources financières, renforcement de capacités, etc.) ; • développer et mettre en œuvre des procédures techniques permettant de prendre en compte les diverses fonctions que remplissent les massifs forestiers (production de bois d’énergie, services écologiques, valeurs sociales, culturelles et symboliques) dans les plans d’aménagement forestier ; • restructurer le système de la fiscalité forestière, afin de le rendre plus conforme aux intérêts des populations locales et de lui garantir un fonctionnement transparent.
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Plaidoyer pour la prise en compte des préoccupations des communautés locales, des couches vulnérables et de la foresterie dans la réforme foncière au Sénégal.

Élaborée par IPAR à partir d’une note commanditée auprès de Daniel ANDRE, Ancien Directeur des Eaux et Forêts du Sénégal.
Avec le soutien de RRI