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Le foncier est « la base productrice » de l"agriculture

Publié le 4 juin 2014

Entrevue de Cheikh Oumar Ba, faisant référence à l’atelier de mise en œuvre d’un dispositif de veille et de renforcement des performances des exploitations familiales agricoles qui eu lieu du 19 au 21 septembre à Mbodiène (Mbour), à l’initiative du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Le foncier est ’’la base productrice’’ de l’agriculture, a affirmé Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole rurale (IPAR), soulignant qu’en ’’sécurisant le foncier, on sécurise les investissements’’.

« En sécurisant le foncier, on sécurise les investissements, parce qu’aucune personne n’accepterait d’investir sur une terre qui ne lui appartient pas », a déclaré Chekh Oumar Bâ, dans un entretien exclusif accordé à l’APS. « La question foncière est extrêmement sérieuse et si importante que tous les acteurs doivent savoir raison garder », a-t-il.

M. Bä a participé à l’atelier de mise en œuvre d’un dispositif de veille et de renforcement des performances des exploitations familiales agricoles qui eu lieu du 19 au 21 septembre à Mbodiène (Mbour), à l’initiative du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR). ’’C’est important que l’on puisse comprendre qu’il y a un enjeu important à sécuriser la terre’’, selon M. Bâ qui a déclaré que il faut ’’voir les formes de sécurisation des terres, pour que tout le monde y ait accès, pour qu’on puisse augmenter la production et la productivité« .

 »Au Sénégal, vous avez quatre hectares de terres par famille, selon le recensement de 1998. Mais maintenant, ça se rétrécit parce que la population augmente et on se retrouve avec 0,5 ha par actif au Sénégal. Et ça, ce n’est pas durable« , relève le directeur exécutif de l’IPAR.

C’est pourquoi, selon lui, cette question est ’’très sérieuse et il faut que les gens y réfléchissent sans passion et voir également les enjeux qu’il y a autour’’. »Il faut proposer des réformes qui soient vraiment inclusives, qui soient négociées et qu’ils bénéficient à tous les acteurs, y compris les agriculteurs", a encore indiqué Cheikh Oumar Bâ. Source : Agence de Presse Sénégalaise (APS), ADE/AD